Il y a des groupes que l’on n’attend pas au tournant. Je n’aurais jamais parié un kopeck sur Dylan Baldi à l’écoute polie de ses deux premiers albums. Je l’avais même vu en parking concert au printemps dernier à Austin et n’en avait pas gardé un souvenir mémorable. Que s’est-il donc passé pour qu’un groupe plus que mineur livre tout à coup un album qui sera sans doute majeur cette année, toutes proportions gardées ? La présence d’Albini aux manettes ? Peut-être. La naissance d’un groupe aux dépends d’une individualité ? Certainement. En attendant de connaître la réponse Attack On Memory va faire des vagues.
Tout est dit sur les deux premiers morceaux qui totalisent à eux deux presque quatorze minutes sur un album qui en compte 34. Ces morceaux on les a découverts cette année et on a tous été immédiatement subjugués. Le nihiliste jusque dans le titre "No Future / No Past " annonce la couleur avec le morceau pourtant le moins représentatif de l’album. Une intro lente et torturée qui tourne vite en un déluge électrique de rock n’roll. Steve Albini pourtant décrié par Baldi (buzz ?) semble avoir gonflé comme il faut les batteries, brutes de décoffrage. Et Baldi de hurler son grunge entre Billy Corgan et Kurt Cobain.
"Wasted Days" ne laisse aucun répit derrière. Ca galope comme Fugazi et The Thermals réunis et à mi-chemin on fait vraiment connaissance avec le groupe avec une partie instrumentale ébouriffante, clairement enregistrée live. Entre le post-hardcore et le noise rock, on ne reconnait plus le jeune Baldi et ses 20 piges. Le garage rock lo-fi de ses débuts (Turning puis Cloud Nothings) a muté en bête punk et urgente.
Après il y a les morceaux de rock indé adolescents 90’s, "Fall In", "Stay Useless". Des tubes sans hésiter, mais moins puissants. Ou encore trois minutes instrumentales ("Separation") qui remettent dans le bain. Pour "No Sentiment" je ne peux m’empêcher de penser aux Smashing Pumpkins quand ils sont énervés. Puis quelques autres morceaux pour finir le disque.
En bref : sans crier gare, Cloud Nothings a muté en un groupe grunge des années 90’s et envoie du bois, c’est le moins que l’on puisse dire. Le disque ne restera pas dans l'histoire mais remplit bien son rôle.
Le site officiel
Acheter Attack On Memory chez l'International Records
"No Future / No Past " et "Wasted Days" :
Tout est dit sur les deux premiers morceaux qui totalisent à eux deux presque quatorze minutes sur un album qui en compte 34. Ces morceaux on les a découverts cette année et on a tous été immédiatement subjugués. Le nihiliste jusque dans le titre "No Future / No Past " annonce la couleur avec le morceau pourtant le moins représentatif de l’album. Une intro lente et torturée qui tourne vite en un déluge électrique de rock n’roll. Steve Albini pourtant décrié par Baldi (buzz ?) semble avoir gonflé comme il faut les batteries, brutes de décoffrage. Et Baldi de hurler son grunge entre Billy Corgan et Kurt Cobain.
"Wasted Days" ne laisse aucun répit derrière. Ca galope comme Fugazi et The Thermals réunis et à mi-chemin on fait vraiment connaissance avec le groupe avec une partie instrumentale ébouriffante, clairement enregistrée live. Entre le post-hardcore et le noise rock, on ne reconnait plus le jeune Baldi et ses 20 piges. Le garage rock lo-fi de ses débuts (Turning puis Cloud Nothings) a muté en bête punk et urgente.
Après il y a les morceaux de rock indé adolescents 90’s, "Fall In", "Stay Useless". Des tubes sans hésiter, mais moins puissants. Ou encore trois minutes instrumentales ("Separation") qui remettent dans le bain. Pour "No Sentiment" je ne peux m’empêcher de penser aux Smashing Pumpkins quand ils sont énervés. Puis quelques autres morceaux pour finir le disque.
En bref : sans crier gare, Cloud Nothings a muté en un groupe grunge des années 90’s et envoie du bois, c’est le moins que l’on puisse dire. Le disque ne restera pas dans l'histoire mais remplit bien son rôle.
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"No Future / No Past " et "Wasted Days" :
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