Quand j’ai appris que le Krakatoa accueillait les Wave Pictures mon sang n’a fait qu’un tour. S’ils savent se montrer généreux sur disque (généralement plus d’un disque par an) ils se font en revanche plus rares sur scène où je n’avais encore jamais eu l’occasion de les croiser. Si leur indie folk-pop ne fait pas la une des grands festivals, le trio anglais a su au fil des années s’entourer de fans fidèles et bienveillants dont je fais partie.
Comme c’est dans les plats les plus simples qu’on fait les meilleurs plats, la recette est simple : perdue entre le Jonathan Richman des Modern Lovers et l’unique album des Moldy Peaches, leur musique est on ne peut plus spontanée. Les textes sont drôles et à double sens, les mélodies parfaites et catchy, et la voix acidulée de David Tattersall est reconnaissable parmi mille autres. Ses soli de guitare aussi d’ailleurs, ce qui est assez rare dans le genre pour être remarqué.
Pour épauler le trentenaire au physique juvénile, qui de mieux que ses amis de toujours alias le discret Franic Rozycki à la basse et le batteur fou furieux (dans le regard plus que dans le jeu) Jonny Helm (qui s’octroiera d’ailleurs le micro le temps d’un morceau pas piqué des hannetons). Manifestement heureux d’être là et de jouer ensembles, les trois amis présentent leur opus 2012, Long Black Cars. De la musique au grand cœur, tout simplement.
Pourtant la tête d’affiche c’était le globe-trotter Piers Faccini venu présenter son dernier succès My Widerness. De père italien, de mère anglaise mais résidant à Paris, le gus aime le brassage des cultures et ça se sent. Guitares orientales, harmonica, violoncelle, tambourin, tous les parfums sont là pour emporter de belles ballades nostalgiques vers des sommets de délicatesse que ne renieraient pas Fink ou même Nick Drake. En mode trio, d’une gentillesse infinie, Piers Faccini se révèle être une très belle surprise pour moi qui n’avait que moyennement accroché au disque.
Les sites du Krakatoa, des Waves Pictures et de Piers Faccini
Comme c’est dans les plats les plus simples qu’on fait les meilleurs plats, la recette est simple : perdue entre le Jonathan Richman des Modern Lovers et l’unique album des Moldy Peaches, leur musique est on ne peut plus spontanée. Les textes sont drôles et à double sens, les mélodies parfaites et catchy, et la voix acidulée de David Tattersall est reconnaissable parmi mille autres. Ses soli de guitare aussi d’ailleurs, ce qui est assez rare dans le genre pour être remarqué.
Pour épauler le trentenaire au physique juvénile, qui de mieux que ses amis de toujours alias le discret Franic Rozycki à la basse et le batteur fou furieux (dans le regard plus que dans le jeu) Jonny Helm (qui s’octroiera d’ailleurs le micro le temps d’un morceau pas piqué des hannetons). Manifestement heureux d’être là et de jouer ensembles, les trois amis présentent leur opus 2012, Long Black Cars. De la musique au grand cœur, tout simplement.
Pourtant la tête d’affiche c’était le globe-trotter Piers Faccini venu présenter son dernier succès My Widerness. De père italien, de mère anglaise mais résidant à Paris, le gus aime le brassage des cultures et ça se sent. Guitares orientales, harmonica, violoncelle, tambourin, tous les parfums sont là pour emporter de belles ballades nostalgiques vers des sommets de délicatesse que ne renieraient pas Fink ou même Nick Drake. En mode trio, d’une gentillesse infinie, Piers Faccini se révèle être une très belle surprise pour moi qui n’avait que moyennement accroché au disque.
Les sites du Krakatoa, des Waves Pictures et de Piers Faccini
1 Comment:
Je me doutais que tu irais là-bas :). Piers Faccini, j'avais vu à Garorock le "gus" (j'aime bien le terme ^^), c'était déjà très chouette.
Pour The Wave Pictures, je vais réécouter le disque que je dois avoir... quelque part. Sûrement quelque part ouais.
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