Avant que le soleil et la chaleur ne s’emparent de notre territoire, je voulais m’attarder une dernière fois sur un disque hivernal, en l’occurrence le troisième effort du trio Disappears en provenance de Chicago. La nouveauté de ce disque, immanquable, n’est autre que la fraiche arrivée au sein du groupe de Steve Shelley, batteur de Sonic Youth. De quoi redynamiser tout ça et commencer à s’assoir sur un style bien précis, le shoegaze krautrock.
Pre Language est donc un album sombre et anxiogène. Malgré quelques incursions mélodiques inaccoutumées pour le groupe, l’ensemble est extrêmement minimaliste et répétitif ("Joa", "Love drug"). La guitare est menaçante, la section rythmique tendue et rêche, et l’on pense beaucoup à Spacemen 3, Suicide et consorts. Néanmoins Disappears s’engage parfois dans un registre un peu plus pop ("Hibernation sickness", "Brother Joliene") et tend alors vers Pavement.
Travaillé sur les routes de tournée, Pre Language est immédiat et hypnotique. Sur les neuf titres que compte l’album la tension redescend rarement. Certains titres bouillonnent même d’une certaine sensualité noire. Je pense à l’excellent "Fear of darkness", à l’incroyable ouverture "Replicate" ou encore au titre qui donne son nom à l’album. La voix de Brian Care évoque bien souvent The Fall aussi. Une bien belle claque un lendemain de cuite.
En bref : distorsions angoissantes et éclaircies mélodiques pour un disque rock éclair.
Leur site officiel, blog et Soundcloud
Acheter Pre Language chez l'International Records
Pre Language est donc un album sombre et anxiogène. Malgré quelques incursions mélodiques inaccoutumées pour le groupe, l’ensemble est extrêmement minimaliste et répétitif ("Joa", "Love drug"). La guitare est menaçante, la section rythmique tendue et rêche, et l’on pense beaucoup à Spacemen 3, Suicide et consorts. Néanmoins Disappears s’engage parfois dans un registre un peu plus pop ("Hibernation sickness", "Brother Joliene") et tend alors vers Pavement.
Travaillé sur les routes de tournée, Pre Language est immédiat et hypnotique. Sur les neuf titres que compte l’album la tension redescend rarement. Certains titres bouillonnent même d’une certaine sensualité noire. Je pense à l’excellent "Fear of darkness", à l’incroyable ouverture "Replicate" ou encore au titre qui donne son nom à l’album. La voix de Brian Care évoque bien souvent The Fall aussi. Une bien belle claque un lendemain de cuite.
En bref : distorsions angoissantes et éclaircies mélodiques pour un disque rock éclair.
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