Cela fait presque un an que cet EP tourne dans ma playlist favorite. Allez comprendre pourquoi, mais les microsillons de ce trois titre se sont imprimés aussi distinctement dans mes oreilles que sur les galettes sur lesquelles il a été imprimé. Edité sur Deeply Rooted House, label créé en 2003 par le parisien Cyril Etienne des Rosaies, AKA Dj Deep, la maison a pour postulat d'explorer les racines profondes de la house et de la techno, dans la filiation de Kerry Chandler ou de JoVonn. Leur catalogue n'est d'ailleurs pas très facile d'accès. Les nombreuses sorties du label ont conservé leur caractère brut et légèrement âpre, que l'on retrouve dans les productions garage de la fin de la décennie 80 et de la première moitié 90'.
Le français Rootstrax a choisi de rester anonyme. Un seul enregistrement à son actif, un autre sous l'alias RTX et une petite poignée de remix publiés sur d'autres labels. Certains chuchotements évoquent le nom de Ludovic Navarre, plus connu sous le nom de St Germain, pionnier de la French Touch qui avait envahi les ondes de la planète avec son album Boulevard. Rien, cependant, pour venir étayer ces propos. Si ce n'est que cet EP dénote ce même goût prononcé pour le jazz… et la house.
"Harlequin" démarre sur les chapeaux de roue. Le tempo rapide ne faiblit pas durant toute la durée du morceau. L'ascension, néanmoins légère, mais calibrée pour atteindre des sommets de dancefloor, transperce le voile des quelques notes d'une trompette tout droit sortie de chez Miles Davis. Un bijou. Tout comme la version dub du titre éponyme qui troque les cuivres pour des nappés de claviers languissants. "Deep'n Raw" reprend des éléments des deux précédents titres et offre une synthèse somme toute plutôt réussie.
En bref : un superbe hommage à la house garage des 90'.
Le français Rootstrax a choisi de rester anonyme. Un seul enregistrement à son actif, un autre sous l'alias RTX et une petite poignée de remix publiés sur d'autres labels. Certains chuchotements évoquent le nom de Ludovic Navarre, plus connu sous le nom de St Germain, pionnier de la French Touch qui avait envahi les ondes de la planète avec son album Boulevard. Rien, cependant, pour venir étayer ces propos. Si ce n'est que cet EP dénote ce même goût prononcé pour le jazz… et la house.
"Harlequin" démarre sur les chapeaux de roue. Le tempo rapide ne faiblit pas durant toute la durée du morceau. L'ascension, néanmoins légère, mais calibrée pour atteindre des sommets de dancefloor, transperce le voile des quelques notes d'une trompette tout droit sortie de chez Miles Davis. Un bijou. Tout comme la version dub du titre éponyme qui troque les cuivres pour des nappés de claviers languissants. "Deep'n Raw" reprend des éléments des deux précédents titres et offre une synthèse somme toute plutôt réussie.
En bref : un superbe hommage à la house garage des 90'.
1 Comment:
Rien à dire de plus sur Harlequin, une tuerie tout simplement !
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