25 septembre 2012

Amen Dunes - Showcase à l’International Records le mercredi 26 septembre


Demain à partir de 19h30 nous aurons le plaisir d’accueillir à L’International Records l’américain Damon McMahon plus connu sous le nom de Amen Dunes. En pleine tournée française, il viendra présenter en version resserrée les meilleurs titres de son album Through Donkey Jaw (Sacred Bones) ainsi que des aperçus de son prochain disque.


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21 septembre 2012

Kim - And Then We Take An Another Road (2012)

On connaît maintenant ce qui unit Kim à Lenny Kravitz : le fait  d'avoir placé "sitting on the top of the world" en tête de gondole d'une de leurs chansons. Cela se passe en plage 6, et plus exactement sur "White Balloon", premier morceau de la face B de son nouveau vinyle, le premier depuis un bail, dont la particularité est que (voir teaser) plus home-made y'a pas.

Qu'on en juge : pochette dessinée à la main sur chacun des 200 exemplaires édités -et représentant un amusant avatar juché sur ce qui pourrait être un strapontin de scène à l'ancienne- veine folk lo-fi des riches heures de Melodin Sane (1997), album qui sort sous le cher vieux format K7 et pas en digital etc...


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Interview de Jullian Angel : "Kamikaze Planning Holidays" un an après


Le songwritter lillois Jullian Angel a sorti récemment son troisième album Kamikaze Planning Holidays et n'a cessé depuis d'envahir les scènes hexagonales. Sa folk intimiste est mise en valeur par une voix grave qui envoute l'auditeur sur un album largement autobiographique, sensation qui prend évidemment toute son ampleur en concert. Puisqu'il est maintenant possible de prendre du recul par rapport à cet album charnière, Jullian Angel s'est prêté au jeu de l'interview afin que nous puissions découvrir un peu plus cet aventurier musical français.


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17 septembre 2012

Concours - Islands au Café de la Danse, places de concert à gagner


Le lundi 8 octobre le Café de la Danse à Paris accueillera sur scène le groupe Islands né des cendres des mythiques The Unicorns, groupe de pop canadien bien chtarbé qui a marqué tous ceux qui ont eu la chance d'écouter leur album. Aujourd’hui, c’est sous le sobriquet insulaire Islands que l’on a le plaisir de retrouver l’écriture élégante de Nick Thornurn. En première partie vous aurez la chance d’assister aux prestations des new-yorkais de Mice Parade et du quatuor Tu Fawning (membres de Menomena et 31Knots). 

 A cette occasion, Dodb souhaite vous faire gagner l’un des 2 pass pour deux mis en jeu. Pour cela il suffit de répondre à la question suivante :
  

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11 septembre 2012

Inauguration - L'International Records / Samedi 15 septembre


Comme vous le savez sans doute nous avons ouvert notre boutique de disques il y a une dizaine de jours, en association avec L'International. Mais nous n'avons pas encore fêté dignement cette ouverture et ce sera chose faite samedi 15 septembre avec une série de showcases, concerts et DJ set qui nous emmèneront du shop à la salle, juste en face. Chers lecteurs, ce sera aussi l'occasion de rencontrer l'équipe de Dodb quasiment au grand complet, chose assez rare pour être mentionnée !


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10 septembre 2012

Plugs - s/t (2012)


L'un des buzz du moment, avec cette infernale tournerie entendue sur Nova, ce "While Light", tellement vintage avec ces voix doublées, cette instrumentation souple et cette petite touche moderne, à renforts de bidouillages. Irrésistible en vérité, carrément entêtant sous la douche.

Et de fait, l'on se renseigne et l'on s'aperçoit que ce quatuor de l"East End (fief des mods londoniens donc) a déclenché le buzz depuis quelques temps à coups de maxis, qu'ils sont déjà passés à la Flèche d'Or, qu'ils ont de bonnes gueules de lads à l'ancienne. Et qu'à propos de gueule, le chanteur est black métis, gimmick que l'on n'a guère vu ces jours-ci que chez Block  Party, les Dears et bien sûr les TV on The Radio, pour ce qui de la musique indé.


Et chouette, le bonhomme en question a une voix blanche, ce qui ajoute à la singularité et n'obère en rien du projet qui n'a à vu de nez rien à voir avec la musique soul ou le reggae. Et l'on se prend  à rêver d'un groupe qui à l'instar de Superimposers ou de Field Music nous ramènerait aux Glorieuses du rock britannique, faites de refrains  catchy, et d'instrumentation sixties.

Et tant pis que ces groupes "n'existent pas" -pour reprendre la formule de Gainsbourg-, qu'ils ne soient dépositaires que d'une pop léchée si insulaire et sans vendre trop de disques ; on se les accaparerait comme autant de secrets bien gardés.

Las, les bidouillages qui ne faisaient qu'affleurer en toute fin de "White Light", eh bien l'on s'aperçoit assez vite qu'il s'agit du fonds de commerce du groupe.

De loin Plugs semble avoir les atouts pour exceller dans une pop britonne maîtresse, reprendre peut-être le flambeau là où Kinks, Jam ou Smiths l'ont laissé -point de vue ambitieux s'il en est surtout à l'aune de la dimension socio-historique de ces groupes. Mais il est vrai que ça joue bien, que le chanteur le fait bien, que tous les ingrédients sont réunis pour faire de "White Light" (encore, mais qui a tout du single de l'année), de "On and On", "Black Microdots" et de ce redoutable "Free Tibet", sorte de crossover new wave aux synthés glaciaires à la Devo, des classiques.

Mais avant de goûter à ce (petit) panel de chansons efficaces, combien de bizarreries vaines comme ce "Agree to Be" d'ouverture, dans lequel le très plaisant timbre vocal se trouve submergé de filtres et autres effets entendus mille fois. Et que dire de ces instrumentaux que l'on n'attendait pas, surtout  en comparaison des titres excitants évoqués plus haut, ces "Rise Up" ou "Rainbow Bridge" d'autant plus pénibles à l'écoute qu'ils sont relativement courts - l'album n'excède pas les 40' .

On ne sait pas trop quelle direction va prendre ce groupe bicéphale. Va-t-il assumer ses talents de pourvoyeur poppy au format basse/guitare/batterie saupoudré de quelque synthé, ou bien va-t-il emprunter la parfois éculée alternative muzak électro ? L'avenir nous le dira, même si on a notre petite idée, et qu'on a déjà choisi notre camp.

La légitime déception qui anime l'écoute du premier jet longue durée de Plugs demande cependant à revoir la copie de ce groupe. Et si jamais simple buzz aux promesses non tenues... ben tant pis.

En bref : un album que l'on aurait aimé adorer, sur la foi d'un morceau accrocheur en diable. Las, manque de direction, de cohésion. On reviendra en deuxième semaine, et on mise encore sur ces zozos, car l'album le plus difficile n'est peut-être pas toujours celui qu'on croit.

"White Light" :



 La video de "On and On" :


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