Artisans dans un label artisanal, les canadiens de Evening Hymns, nouvelle recrue de Kütu Folk, ont sorti cet été un album sans doute inspiré du souffle de leur contrée d'origine. Une folk aux allures de symphonie qui séduit en quelques semaines un public de plus en plus large.
Mais, Evening Hymns, c'est avant tout l'oeuvre de Jonas Bonetta, qui avait déjà sorti un premier album sous son nom en 2007 avant les deux sous le nom de Evening Hymns. Ne pas faire un album sous son propre nom n'est pas pour lui une volonté d'anonymat. Au contraire, il s'agit bien d'une oeuvre collective au sens fort puisque ses compositions sont transcendées par la diversité des instruments présents sur l'album.
La pochette de l'album fait écho au titre, comme pour l'album précédent. Une musique, une atmosphère spectrale viendra hanter tous les titres. C'est une folk introspective, méditative qui s'ouvre à l'auditeur de cet album. Introspection dont la figure obsédante est la mort du père, mort du père de Jonas survenue il y a quelques années mais qui ne cesse d'alimenter cette mélancolie remplie de spiritualité.
Tel un parcours initiatique, l'album s'ouvre sur une introduction dont la lenteur prépare Arrows, véritable léthurgie à deux voix. Premier joyau qui commence par une instrumentation minimaliste avant de prendre une ampleur orchestrale. Après un Family Tree aérien, l'album revient avec You and Fake et des titres comme Spirit In The Sky a une folk plus classique.
Cabin In The Burn est le second sommet de l'album. Comme pour le titre Arrows, la batterie isole avec brio la complainte chantée par Jonas. Un titre entre minimalisme et percée plus proche du post-rock. Minimalisme qu'on retrouvera dans le long et émouvant Irving Lake Access Road, titre instrumental qui annonce les trois derniers titres, plus intimistes que les précédents. Deux titres courts avant le long final de Spectral Dusk, alternance entre titres courts et titres longs caractéristique de la composition de l'album. Spectral Dusk conjugue des plages quasi silencieuses et des éclairs sonores pour donner un cadre qui convient à l'ampleur de la voix de Jonas Bonetta.
En bref: Avec Spectral Dusk, Evening Hymns nous offre un album majestueux. Une folk en harmonie avec le climat canadien et donc le compagnon idéal pour affronter les saisons froides. Une folk à la fois symphonique et intimiste, et radicalement contemplative.
Mais, Evening Hymns, c'est avant tout l'oeuvre de Jonas Bonetta, qui avait déjà sorti un premier album sous son nom en 2007 avant les deux sous le nom de Evening Hymns. Ne pas faire un album sous son propre nom n'est pas pour lui une volonté d'anonymat. Au contraire, il s'agit bien d'une oeuvre collective au sens fort puisque ses compositions sont transcendées par la diversité des instruments présents sur l'album.
La pochette de l'album fait écho au titre, comme pour l'album précédent. Une musique, une atmosphère spectrale viendra hanter tous les titres. C'est une folk introspective, méditative qui s'ouvre à l'auditeur de cet album. Introspection dont la figure obsédante est la mort du père, mort du père de Jonas survenue il y a quelques années mais qui ne cesse d'alimenter cette mélancolie remplie de spiritualité.
Tel un parcours initiatique, l'album s'ouvre sur une introduction dont la lenteur prépare Arrows, véritable léthurgie à deux voix. Premier joyau qui commence par une instrumentation minimaliste avant de prendre une ampleur orchestrale. Après un Family Tree aérien, l'album revient avec You and Fake et des titres comme Spirit In The Sky a une folk plus classique.
Cabin In The Burn est le second sommet de l'album. Comme pour le titre Arrows, la batterie isole avec brio la complainte chantée par Jonas. Un titre entre minimalisme et percée plus proche du post-rock. Minimalisme qu'on retrouvera dans le long et émouvant Irving Lake Access Road, titre instrumental qui annonce les trois derniers titres, plus intimistes que les précédents. Deux titres courts avant le long final de Spectral Dusk, alternance entre titres courts et titres longs caractéristique de la composition de l'album. Spectral Dusk conjugue des plages quasi silencieuses et des éclairs sonores pour donner un cadre qui convient à l'ampleur de la voix de Jonas Bonetta.
En bref: Avec Spectral Dusk, Evening Hymns nous offre un album majestueux. Une folk en harmonie avec le climat canadien et donc le compagnon idéal pour affronter les saisons froides. Une folk à la fois symphonique et intimiste, et radicalement contemplative.
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