Dans cette zone de la Friche (qui mérite bien son nom) appelée à se déployer dans le domaine des arts, nous avons droit à une session de rattrapage avec The Bewitched Hands, forfaits il y a peu au Cargo de Nuit d'Arles. Pour cause d'intempéries de neige - ils arriveront d'Annecy moins de deux heures avant leur début supposé de concert- ce sont finalement leurs compères de tournée, les caennais de Concrete Knives qui ouvriront les débats.
Les mecs assurent, rien à dire ; ce sont des musiciens capables , capables surtout d'autre chose que de leur scie calypso qui inonde les ondes ("Brand New Start"). La chanteuse, sorte de sosie de Fabienne Lepic (l'héroïne de la série télé Fais Pas Ci Fais Pas Ca), souple et bondissante arrive à capter l'attention et les morceaux s'enchaînent agréablement et de manière carrée.
Arrivent les Bewitched Hands. Pris de cours, ils n'ont pas eu le temps de faire la balance, et c'est donc à une sorte de work in progress interminable qu'ils se livrent pour ajuster leurs instruments et leurs micros. On assiste ainsi (ou l'on croit) à un condensé du spectacle - en fait si Nicolas teste bien sa ligne de basse sur "So Cool", ils ne joueront malheureusement pas ce grandiose morceau extrait de leur premier album. Ils interprèteront en revanche la quasi intégralité du très acclamé Vampiric Way ; seule "She Bewitched Me" sera semble-t-il laissée de côté.
Hélas un soundcheck fait à l'arrache et qui dure des plombes n'est évidemment pas gage de succès. Le set sera ainsi pour partie parasité par des problèmes de gains, de volume ; ici l'on n'entendra pas la voix de Marianne, là celle d'Anthonin qui aura par ailleurs une propension à chanter faux une partie du gig. La faute à des retours mal règlés ? Ce qui est sûr, c'est que dès "Ah!Ah!Ah!Ah!" qui ouvre le set, on sent une frustration perceptible ; le finale étant complètement raté et sans relief.
L'ombre d'une seconde on frémit : les Bewitched Hands seraient-ils des branleurs ?
Plus étonnant, mais sans doute lié aux problèmes de surenchère de volume d'un instrument à l'autre, même les claviers semblent par moment un demi-ton au-dessus de la tonalité ce qui offre des dissonances inédites. Anthonin, dans un costume de leader peut-être trop grand pour lui -vu que dans Bewitched Hands il n'y a pas de leader justement, quoique Benjamin, impavide semble en assumer le rôle- se fendra à mi-concert, et sans doute pour désamorcer l'impression de bâclé, d'un "certains trouvent peut-être que c'est un concert de merde, mais nous on s'amuse bien ! "
La vérité se situe sans doute entre les deux : il ne s'agit évidemment pas d'un concert de merde, même si on se prend à regretter les nuances de tons entendues sur disque et sapées par les circonstances de l'arrivée tardive.
L'ambiance est cependant festive. Anthonin balance de la bière dans le public, prend des poses de guitar héro un peu ridicules et probablement aviné, se lance parfois dans des cris d'orfraie peu en phase avec la musique délicate et poppy de son groupe. D'ailleurs, il laisse à Marianne l'intégralité du chant sur "Boss", l'un des faits d'armes de Vampiric Way.
Les choses reprennent un tour normal dans le dernier tiers, et dans une ambiance surchauffée, le groupe conclut par un "The Laws of Walls" d'envergure avant que de conclure par un unique titre en français, rappel de leurs débuts.
On ne va pas faire la fine bouche : après les avoir ratés de peu à Arles et avoir failli ne rien voir du tout ce soir, on préfère retirer les bons côtés d'un concert très mal embarqué, réécouter encore et encore leurs deux LP's, et se dire que c'est bon, on a enfin pris la température des Bewitched Hands sur scène. Et qu'on la reprendra certainement, si les petits cochons ne mangent pas cette très accorte troupe !
L'ombre d'une seconde on frémit : les Bewitched Hands seraient-ils des branleurs ?
Plus étonnant, mais sans doute lié aux problèmes de surenchère de volume d'un instrument à l'autre, même les claviers semblent par moment un demi-ton au-dessus de la tonalité ce qui offre des dissonances inédites. Anthonin, dans un costume de leader peut-être trop grand pour lui -vu que dans Bewitched Hands il n'y a pas de leader justement, quoique Benjamin, impavide semble en assumer le rôle- se fendra à mi-concert, et sans doute pour désamorcer l'impression de bâclé, d'un "certains trouvent peut-être que c'est un concert de merde, mais nous on s'amuse bien ! "
La vérité se situe sans doute entre les deux : il ne s'agit évidemment pas d'un concert de merde, même si on se prend à regretter les nuances de tons entendues sur disque et sapées par les circonstances de l'arrivée tardive.
L'ambiance est cependant festive. Anthonin balance de la bière dans le public, prend des poses de guitar héro un peu ridicules et probablement aviné, se lance parfois dans des cris d'orfraie peu en phase avec la musique délicate et poppy de son groupe. D'ailleurs, il laisse à Marianne l'intégralité du chant sur "Boss", l'un des faits d'armes de Vampiric Way.
Les choses reprennent un tour normal dans le dernier tiers, et dans une ambiance surchauffée, le groupe conclut par un "The Laws of Walls" d'envergure avant que de conclure par un unique titre en français, rappel de leurs débuts.
On ne va pas faire la fine bouche : après les avoir ratés de peu à Arles et avoir failli ne rien voir du tout ce soir, on préfère retirer les bons côtés d'un concert très mal embarqué, réécouter encore et encore leurs deux LP's, et se dire que c'est bon, on a enfin pris la température des Bewitched Hands sur scène. Et qu'on la reprendra certainement, si les petits cochons ne mangent pas cette très accorte troupe !
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