Je me demande comment j'ai pu passer à côté. S3A (Sampling As An Art) est pourtant le genre de projets pour lesquels mes alarmes se mettent à fonctionner dans l'instant. C'est vrai, il est encore question d'une énième dernière trouvaille électronique. Mais cette actualité a la qualité d'être à la fois très parcellaire et très rapide, il est alors assez courant de se laisser dépasser par les événements. Max Fader est dans le genre plutôt isolé. Ce producteur parisien ne semble affilié à aucun groupe et se fait plutôt rare en live. Ce qui est étonnant, c'est qu'il a pu se constituer dans son coin un petit arsenal de destruction massive. Des tubes qui pourraient bien avoir une puissance de feu fictionnelle équivalente au .44 Magnum de l'Inspecteur "Dirty Harry" Callahan… Musicalement parlant, s'entend.
Un rapide retour dans sa discographie naissante suffit à s'en convaincre. Avec "Eva Ep", sorti l'année dernière sur Hold Youth, ce premier maxi préfigurait les événements à venir. Quatre titres comme autant de détonations qui provoqueraient un mouvement de panique généralisée s'ils étaient lâchés sur la piste. Il ne serait cependant pas juste d'avancer que le parisien est incapable de toute finesse. Fader a développé un sens aigu du groove vitaminé et déploie tous les moyens en sa possession pour arriver à cette fin. Des titres comme "Deep Mood Act. 1" ou "Four Chapter Song" devraient aussi réussir à vous convaincre de privilégier une écoute au casque, diminuant ainsi le risque de se retrouver confronté à la visite aimable et opportune de votre voisinage. S3A renoue avec les échos de la French Touch, proche de celui de St Germain et de Cassius. Une dose d'insouciance et fraicheur qui va se retrouver au tout au long de ses productions.
C'est donc une session de rattrapage avec avec cette production pour l'écurie 4 Lux Black, propriété hollandaise de Gert-Jan Bij, plus connus sous son alias Gerd. Ce maxi a les qualités et le savoir-faire de son concepteur. Le groove est d'abord imparable. Le style, de la house comme une combinaison savante entre le funk, le disco et l'électronique. Une chimie suffisamment puissante pour rendre accro après utilisation. "For The Gilrz" inaugure le bal. Du rythme, de la nonchalance, du clap, Fader découpe dans les meilleurs étoffes sonores. C'est un son plein et chaleureux que l'on retrouve sur chacun des titres. C'est aussi la fraicheur de "Hommage", tube disco/house qui survole littéralement l'Ep, dont l'apex tous cuivres déployés est des plus mémorables. "Tryin' Hard" ajoute une touche finale de consistance à l'enregistrement.
En bref : S3A pourrait bien aider à redorer les belles lettres de la deep-house à la française. On ne peut que s'en réjouir.
Un rapide retour dans sa discographie naissante suffit à s'en convaincre. Avec "Eva Ep", sorti l'année dernière sur Hold Youth, ce premier maxi préfigurait les événements à venir. Quatre titres comme autant de détonations qui provoqueraient un mouvement de panique généralisée s'ils étaient lâchés sur la piste. Il ne serait cependant pas juste d'avancer que le parisien est incapable de toute finesse. Fader a développé un sens aigu du groove vitaminé et déploie tous les moyens en sa possession pour arriver à cette fin. Des titres comme "Deep Mood Act. 1" ou "Four Chapter Song" devraient aussi réussir à vous convaincre de privilégier une écoute au casque, diminuant ainsi le risque de se retrouver confronté à la visite aimable et opportune de votre voisinage. S3A renoue avec les échos de la French Touch, proche de celui de St Germain et de Cassius. Une dose d'insouciance et fraicheur qui va se retrouver au tout au long de ses productions.
C'est donc une session de rattrapage avec avec cette production pour l'écurie 4 Lux Black, propriété hollandaise de Gert-Jan Bij, plus connus sous son alias Gerd. Ce maxi a les qualités et le savoir-faire de son concepteur. Le groove est d'abord imparable. Le style, de la house comme une combinaison savante entre le funk, le disco et l'électronique. Une chimie suffisamment puissante pour rendre accro après utilisation. "For The Gilrz" inaugure le bal. Du rythme, de la nonchalance, du clap, Fader découpe dans les meilleurs étoffes sonores. C'est un son plein et chaleureux que l'on retrouve sur chacun des titres. C'est aussi la fraicheur de "Hommage", tube disco/house qui survole littéralement l'Ep, dont l'apex tous cuivres déployés est des plus mémorables. "Tryin' Hard" ajoute une touche finale de consistance à l'enregistrement.
En bref : S3A pourrait bien aider à redorer les belles lettres de la deep-house à la française. On ne peut que s'en réjouir.
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