C'est un objet musical rare et hors du commun. Une découverte qui exciterait les sens tels ceux d'un enfant qui trouverait un objet d'une quelconque valeur enfoui dans le sol. Une sorte de trésor auditif caché pendant des années par quelques initiés qui auraient jalousement gardé le secret. Avec ses parfums d'exotisme, de mystère, de mystique, d'inexploré et d'érudition latine, la mention Finis Africae suscite déjà en soi une curiosité certaine. Ces "confins de l'Afrique" ont en effet longtemps nourri de nombreux fantasmes. Le continent noir comme la terre d'une exploration infinie, comme le serait aujourd'hui celui de la musique. Elle a d'ailleurs été choisie en référence au livre d'Umberto Eco, Le Nom de la rose, pour désigner les livres "interdits" de la bibliothèque… Une mise à l'Index qui ne devrait pas s'appliquer à cet album. Même si derrière ces compositions en majorité expérimentales, se cache presque inévitablement une dimension ésotérique.
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