26 février 2014

Interview - Les Marquises (Février 2014)

Rencontre avec Jean Sebastien Nouveau, tête bien pensante des Marquises, qui nous délivre les arcanes de sa pensée Magique. Entre fantasme et réalité, musique et cinéma, pop, rock progressif et jazz, le garçon aime naviguer entre les eaux pour au final y faire émerger son propre modèle. Explications.



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19 février 2014

Primavera Sound Festival de Barcelone 2014


La quatorzième édition du plus gros festival espagnol se déroulera cette année du 29 au 31 mai à Barcelone, et son pendant portugais la semaine d’après du 5 au 7 juin à Porto. Si la renommée du festival n’est plus à prouver, les organisateurs ont pourtant mis les bouchées doubles cette année avec une programmation monstrueuse (à peu près tous les groupes ou artistes majeurs ayant sorti un disque ces douze derniers mois) annoncé par un court-métrage sobrement intitulé Line-Up qui est en fait une fiction fantastique autour de l’univers du disque annonçant les artistes par des incrustations malines (noms sur des t-shirts, des posters, des plaques d’immatriculation…). A revoir ici.


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18 février 2014

Les Marquises - Pensée Magique (2014)

Portées par le fantasme auditif du lyonnais Jean Sebastien Nouveau, Les Marquises affirment leur goût pour l’évasion dans un second disque intense, fécondé dans l’élan d’un geste artistique qui sublime le réel par la pensée.

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16 février 2014

Phoenix - Silo (Marseille) - 13/02/14


DJ Masculine Feminine a beau être attachant, il n'en est pas moins médisant : désolé, mais Phoenix n'est pas encore le plus mauvais groupe en activité.

Les quatre versaillais jouaient gros, suite au tollé suscité par l'annulation de leur dernier concert phocéen, initialement prévu au Dôme en novembre ; on avait à vrai dire pas connu pareil timing on the edge depuis le report du concert de Johnny au Stade de France...... et c'était outdoor et sous des trombes d'eau....... et c'était bien avant l'explosion des réseaux sociaux, qui permettent à tout un chacun de "savoir" en temps réel...


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11 février 2014

Concours - Dorian Wood + Franklin à la Boule Noire le 13/02/14


Ce jeudi la Boule Noire de Paris accueillera une belle affiche avec Franklin (Wool Recordings / Plug Research) en première partie de Dorian Wood. Frank Rabeyrolles sous l'un de ses nombreux pseudos sera là pour présenter son nouvel Ep digital "If I Was A Wolf" à paraître le 25 février prochain mais aussi un album à venir chez Plug Research (Flying Lotus, DNTEL...) pour Avril 2014. On est également curieux de voir enfin sur scène Dorian Wood, artiste unique en son genre et véritable expérience sensorielle.

A cette occasion et en partenariat avec Volume Production, Dodb vous propose de gagner l'une des deux places mises en jeu pour assiter à cette soirée qui s'annonce inoubliable. Pour cela il suffit de répondre à la question suivante :

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09 février 2014

Kurt Vile - Wakin on a Pretty Daze (2013)

Il semblerait qu'il soit dorénavant plus aisé pour l'auditeur lambda blasé qui fait sien l'adage que trop de disques produits et écoutés tue le disque, de trouver son compte avec les songwriters oeuvrant solo. Plutôt qu'avec cette masse de groupes informes, interchangeables entre tous,  dont les personnalités, les vraies avec un pédigrée, sont désespérément absentes. 
Alors qui est ce Kurt Vile que la critique s'est appropriée, louant et c'est mérité son 5ème LP,  quand l'excellent Smoke Rings for My Halo avait déjà fait son petit effet en 2011 ? Un gaillard dégingandé de Philadelphie qui n'a pas besoin lui de casque intégral pour sortir tranquillement faire ses courses, caché qu'il est derrière une abondante tignasse .
Une sorte de fils putatif de Lou Reed récemment disparu, et de Hope Sandoval, l'enivrante meneuse des Mazzy Star, auxquels il emprunte le phrasé nonchalant du premier (davantage axé sur le  talk-over) et les inflexions rêveuses et éthérées de la seconde.

Des histoires, des chroniques toutes simples d'un zicos aguerri - déjà un long passé de groupes derrière lui - qui se contente de composer chanter et jouer pour les terriens, animé d'un hédonisme bon crin et tout heureux de narrer et relater les choses de la vie toute simple à sa chère et tendre et les deux fillettes qui sont le centre de son existence. On espère donc que son désamour du sacerdoce rock'n'rollien on the road n'entamera pas l'envie d'en découdre de Kurt envers les différents publics de la planète et qu'il ne sera pas frappé du syndrome Manset/Hardy/Drake/Partridge (la liste est longue) qui ont un jour décidé de ne plus donner de nouvelles que par disques interposés. Mais il semblerait que notre homme à une époque où l'industrie du disque se meurt, privilégie encore et toujours le soutien financier de sa petite famille alors...
Car ce serait se priver d'interprétations sur le vif de ces superbes odyssées guitaristiques que sont les longues (plus c'est long... et sur ce disque, Kurt Vile a lâché la bride) et superbes "Wakin on a Pretty Day", "Was All Talk", "Girl Called Alex" (rien que pour ces trois titres...), "Too Hard", ou " Goldtone" que souligne parfois un synthé discret façon road-movie Lynchien ou Jamurshien. Sans oublier ce phasing délicat qui enlumine littéralement les chansons et notamment ce "Snowflakes are Dancing" étonnamment pudique.
Au passage, la dernière ode à une Alex se trouvait sur Father Son Spirit de Girls et cela évoque forcément de très beaux moments musicaux
Et donc se priver d'un nouveau et digne émule de Neil Young, auquel notre homme à l'instar de son compatriote en vogue Jonathan Wilson ne cache pas son attachement - voir au delà des riches morceaux évoqués, les sortes de boogie crétins que sont "KV Crimes" et son inénarrable clip "royaliste avec porteurs" ou bien "Shame Chamber", où l'ombre des chevauchées du Cheval Fou n'est jamais loin/

L'univers de cet artiste a priori sans trop d'équivalent en dépit du style chevelu-yankee-guitare-au-vent qui fait florès, laissera peut-être de marbre ceux qui arguent de la longueur  excessive de certaines chansons (effectivement) ; il ravira les autres pour qui le timbre de grand échalas fatigué de Vile, associé à des sons de guitare amples et riches, est un pur enchantement.

En bref : pour qui aime la guitare, les tourneries qui s'insinuent dans le cortex de façon durable, ce disque est un régal, et plus encore semble révéler l'univers doux rêveur d'un musicien majeur.. et accessoirement réhabiliter les morceaux de 9' et les albums d'une heure.





le site  officiel

"Was All Talk"

 "Girl Called Alex" :


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