28 novembre 2016

Arno - L'Etoile (Châteaurenard) - 26/11/16


A bientôt 70 ans, Arno a toujours la frite. Arpentant les scènes d'Europe et de Navarre, nous le retrouvons ce jour à l'Etoile, superbe scène sise en plein centre-ville de la petite ville de province qu'est Castlefox. La bande-son d'avant concert que ne renierait pas l'ami Christian Casoni, rend hommage aux obsessions Delta blues du bonhomme. Ce qui est somme toute logique , car le blues n'est-il pas prégnant dans l'univers et les albums d'Arno depuis les débuts ?


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26 novembre 2016

Arno - Human Incognito (2016)

Et si ce 13 ème (?) album d'Arno sous son nom sorti au début 2016 (il y a aussi celui avec les Subrovnicks) mettait tout le monde d'accord ?

L'impayable belge remet ça, drivé à nouveau par John Parish, qui l'avait remis en selle sur son précédent Future Vintage de 2012. Et c'est à nouveau un régal de veine poético-absurde, une jubilation d'entendre sa voix éraillée déclamer des manifestes "anti" ("I'm an atheist / C'est si bon d'être con !") sur "Please exist", avec toujours ce mélange français-anglais au sein du même titre que seul l'ex-cuisinier personnel de Marvin Gaye peut s'autoriser, sans paraître ridicule. L'anti-Noir Désir en quelque sorte...


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20 novembre 2016

Monophonics - Paloma (Nîmes) - 19/11/16

courtesy of Miss Olivia Marco

L'émotion est de rigueur dès que le sextette de Frisco investit la scène surélevée du Club. Kelly Finnigan, le très habité chanteur-organiste de Monophonics n'oublie pas en effet l'hommage attendu de la part de son groupe, à Sharon Jones disparue la veille. Et c'est à une minute de silence inhabituelle mais religieusement respectée que le leader de la formation soul/rythm and blues invite le public.


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02 novembre 2016

Clinic - Free Reign (2012)

"To give free rein" signifie lâcher la bride en anglais, plus exactement "donner libre cours à son imagination" ; c'est peu dire que le quatuor inclassable liverpuldien a usé de cette homophonie pour l'élaboration de son 7ème album.

Ici, tous les anciens reliquats pop-surf à base de masques de chirurgien - c'est ainsi qu'ils aiment à s'affubler lors de leurs concerts - s'évanouissent peu à peu, pour laisser place à un krautrock invertébré.


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