Franklin James Fisher (Algiers)
copyright :.David Sarandon
Drahla, groupe en provenance de Leeds, ouvre les hostilités en préambule du set d'Algiers attendu avec impatience. Ce trio mixte et plutôt bien looké donne à entendre une sorte de proto Sonic Youth pas désagréable. En particulier sur les accords stridents assénés par une jeune femme en mode Thurston Moore.
Algiers suit. On connaît à présent les raisons du français presque impeccable de son leader : Franklin James Fisher a un temps été professeur d'anglais en Bretagne !
Sur scène, lui et son groupe offrent toujours une vision spasmodique de leur répertoire. Où l'on s'aperçoit que le quelque peu délaissé The Underside Of Power de cette année tient plutôt bien la route. Même si c'est sur "Blood", "Black eunuch", "But she was not flying" ou "And when you fall" (très early Nick Cave) que la magie opère encore. Les détracteurs ou autres sceptiques pourront arguer de clicks, de bandes omniprésentes, d'un jeu de scène invariablement échevelé (les Algiers sont tous sauf des plots) ; on continue de penser qu'on tient là l'une des émanations les plus originales de l'avant-garde américaine. Et un groupe sans équivalent dans le paysage musical.
Sur scène, lui et son groupe offrent toujours une vision spasmodique de leur répertoire. Où l'on s'aperçoit que le quelque peu délaissé The Underside Of Power de cette année tient plutôt bien la route. Même si c'est sur "Blood", "Black eunuch", "But she was not flying" ou "And when you fall" (très early Nick Cave) que la magie opère encore. Les détracteurs ou autres sceptiques pourront arguer de clicks, de bandes omniprésentes, d'un jeu de scène invariablement échevelé (les Algiers sont tous sauf des plots) ; on continue de penser qu'on tient là l'une des émanations les plus originales de l'avant-garde américaine. Et un groupe sans équivalent dans le paysage musical.
Pour terminer cette belle soirée, place à d'autres habitués des lieux, j'ai nommé non pas les lorrains de Toronto mais les canadiens de Metz (ha ha!). Les aficionados de hardcore et des mélodies rachitiques propres à ce genre musical - car n'est pas The Jesus Lizard qui veut - auront raffolé de cette ode aux Db. Les autres... ont trouvé refuge dans le patio.
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