de gauche à droite : Jim McPherson, Kim Deal, Josephine Wiggs, Kelley Deal. The Breeders
Pour ce dernier jour, saluons l'esprit de Loheem, duo electro pop avignonnais qui a réussi la gageure de mener une chorale de 49 enfants issus de quartiers défavorisés de Nîmes, lesquels ont réussi à interpréter une chanson préalablement écrite par leurs soins et en leur compagnie. Belle initiative.
Parti pris, timing ; on ne se sera guère aventuré sur la scène Bamboo depuis le concert souverain de Black Bones la veille. On aura quand même eu le temps de croiser la route des Lullies, furieux groupe punk garage de Montpellier qui envoie.
Dans un registre beaucoup moins punk, et guère éloigné sur la grande scène de la Flamingo, les dégingandés de Deerhunter tentent de ranimer l'esprit festivalier sévèrement entamé après deux jours sans trop dormir. Bradford Cox dédicace des chansons à tire larigot. Son show et l'humeur mélancolique qui s'en dégage est prenant souvent, languissant parfois.
Entraperçu le set de Cosmo Pyke qui pas de chance, essuie les premières gouttes de pluie, fui les mous du derche de Cigarettes After Sex - pourquoi pas les deux en même temps ? - qui font salle comble nonobstant. Le même sentiment nous anime pour Idles qui dans un style beaucoup plus échevelé ne sont pas des perdreaux, puisqu'ils accusent à peu près le même nombre de printemps que les Sleaford Mods par exemple.
On a semble-t-il manqué quelque chose avec le show du transformiste en vogue Ezra Furman. Dont acte.
Si TINALS avait lors du premier jour ouvert ses portes au groupe le plus ancien de son historique - les géniaux Sparks - ce soir, et en clôture de cette 6ème édition, il a sans doute permis au band le plus métallique de son palmarès déjà fourni de se produire sur la grande scène.
Habitué des Hellfest, Dead Cross, supergroupe composé du grand Mike Patton (Mr Bungle / Fantomas et bien sûr Faith No More) et du tueur Dave Lombardo (Slayer) dépote son hardcore surpuissant dans lequel on n'a guère l'heur de goûter au timbre raffiné de Patton, ici exclusivement guttural et en mode couille coincée dans une porte.
On note la reprise du "Bela Lugosi's dead" des Bauhaus ainsi qu'une autre surprenante de "I want you (she's so heavy)" qu'on ne reconnaît pas de prime abord. Les fans sont en joie.
Dans un festival sixième du nom dont le line up aura pour la première fois soulevé nombre de questions, il est presque incongru le dernier jour de ne retenir principalement que le set des Breeders, qui étaient déjà de la première édition. Elles offrent en formation originale un show réjouissant sur la grande scène et affrontent une pluie fine.
La bonne humeur des deux soeurs qui n'arrêtent pas se se taquiner est communicative ; et tranche avec le sérieux pince-sans rire de Joséphine Wiggs cachée derrière son bonnet et ses lunettes. Mais dès le glissando do#la# c'est la pâmoison : les fans ont reconnu "Cannonball", vieille scie qui quelque 25 ans après garde toute son efficacité.
On remet ça normalement l'an prochain ; en espérant que nos copines de Rock&Folk inexplicablement et intolérablement absentes seront de la partie.
Habitué des Hellfest, Dead Cross, supergroupe composé du grand Mike Patton (Mr Bungle / Fantomas et bien sûr Faith No More) et du tueur Dave Lombardo (Slayer) dépote son hardcore surpuissant dans lequel on n'a guère l'heur de goûter au timbre raffiné de Patton, ici exclusivement guttural et en mode couille coincée dans une porte.
On note la reprise du "Bela Lugosi's dead" des Bauhaus ainsi qu'une autre surprenante de "I want you (she's so heavy)" qu'on ne reconnaît pas de prime abord. Les fans sont en joie.
Dans un festival sixième du nom dont le line up aura pour la première fois soulevé nombre de questions, il est presque incongru le dernier jour de ne retenir principalement que le set des Breeders, qui étaient déjà de la première édition. Elles offrent en formation originale un show réjouissant sur la grande scène et affrontent une pluie fine.
La bonne humeur des deux soeurs qui n'arrêtent pas se se taquiner est communicative ; et tranche avec le sérieux pince-sans rire de Joséphine Wiggs cachée derrière son bonnet et ses lunettes. Mais dès le glissando do#la# c'est la pâmoison : les fans ont reconnu "Cannonball", vieille scie qui quelque 25 ans après garde toute son efficacité.
On remet ça normalement l'an prochain ; en espérant que nos copines de Rock&Folk inexplicablement et intolérablement absentes seront de la partie.
2 Comments:
bon, tu n'as pas l'air d'être devenu un hardcoreux pur et dur, suite au concert de dead Cross!! normalement dans l'album il y des moments couille coincée et des moments en voix claire, avec des choeurs ; donc je suis surpris. les lives que j'ai pu voir sur youtube sont pas toujours au top, soit parce que le son est dégueulasse, soit parce que les choeurs sont pas trés justes ( Patton débarque dans un groupe composé d'un batteur trash et deux gratteux issus du grind et du hardcore et leur demande de chanter !), bon il avait l'air cool ce festoche
je serai curieux d'écouter la reprise d'i want you, que je prise particulièrement ; les melvins aiment reprendre les beatles, et c'es souvent terrible ! ils ont réussi à faire qqch de cette niaiserie qui porte le nom de "i want hold your hand", sur leur dernier album, avec jeff Pinkus
allez la la bise
J
Je ne t'avais pas répondu Jé.
Alors déjà, à part les Dead Kennedys, Husker Dü, Misfits ou Minutemen, jamais eu rien à battre du hard core, surtout qu'avec Dead Cross c'est presque thrash à certains moments.
Et puis si tu veux, Mike Patton est tellement un chanteur de génie que ça m'ennuie de le voir se perdre en borborygmes et se niquer les cordes vocales avec DC tant il peut me régaler chez Faith No More et Mr. Bungle.
Bon, disons que DC c'est rigolo et que ça déboîte en live, avec notamment le jeu survolté de Lombardo - mais tu vois, même Slayer m'emmerde- mais je trouve que ça ne vaut pas un pet de lapin sur disque.
Bises
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