Alors qu'il y a peu était célébré la 6ème édition du TINALS, il était normal que DODB en média régional de l'étape, dresse une rétrospective artistique du festival nîmois depuis sa création.
2018 est une édition qui pour plusieurs raisons fera date. Et pas forcément du fait de la qualité de son line-up, de la pertinence de sa programmation. Mais on sent qu'à travers certains choix opérés, certaines orientations et ouvertures assumées (ou pas), il y aura un avant et -on l'espère de tout coeur- un après TINALS 2018.
Satisfactions :BLACK BONES / THE JESUS AND MARY CHAIN
Nadir (namouk) : BECK
Dans une édition inégale pour ce qui est du line-up, beaucoup s'accorderaient à définir la première journée comme la plus intéressante sur le papier ; cela irait decrescendo au fil de la manifestation. Et les vétérans de SPARKS assénèrent la première (et quasiment la seule) vraie baffe de 2018. Show dantesque en forme de best-of.
Les (apprentis) vétérans de THE JESUS AND MARY CHAIN ne furent pas en reste ; tandis que BLACK BONES, nouvelle émanation du cerveau échevelé d'Anthony Ternant éclaboussa la scène bamboo de sa fraîcheur. Et que les montréalais de CHOCOLAT remirent avec brio le couvert. Zéro pointé en revanche pour le show ultra complaisant et poudre aux yeux de BECK.
2017 - Point culminant : POND
Satisfactions : KING GIZZARD AND THE LIZZARD WIZZARD / SHAME
Nadir (namouk) : THEE OH SEES
Pas de réelles déceptions lors de cette édition ; même si le jeu survolté et bourrin de John "THEE OH SEES" Dwyer commence vraiment à fatiguer. Beaucoup de revenants et de vieilles gloires tels PRIMAL SCREAM ou ECHO AND THE BUNNYMEN assureront des sets dignes, quoiqu'un peu convenus.
Mais c'est les perdreaux de SHAME qui mettront tout le monde d'accord. Ces jeunes lads ainsi que les aussies de KING GIZZARD AND THE LIZZARD WIZARD qui impeccables, clôtureront le festival. Que leurs compatriotes de POND auront inondé de leur talent. Pour ces derniers, pas de captation live hélas ; même si la setlist peut être visionnée sur le Web lors de la Primavera de Porto.
2016 - Point culminant : ALGIERS
Satisfactions : CAVERN OF ANTI-MATTER / KAMASI WASHINGTON
Nadir (namouk) : BEACH HOUSE à égalité avec AIR
Déjà bien installé, le TINALS 4ème édition, offre moult découvertes et / ou révélations / confirmations. Dans le genre, le rock cosmique de l'ex Stereolab Tim Gane, CAVERN OF ANTI-MATTER impressionne. Ainsi que le jazz très Miles Davis de KAMSI WASHINGTON. Tournant pour des raisons contractuelles, AIR sera un gros four, ainsi que BEACH HOUSE, dont le light show et le son s'avèreront très problématiques. ALGIERS quant à eux, opportunément programmés en décalé du binôme versaillais, auront eu l'occasion devant un public nombreux de faire montre de tout leur talent.
2015 - Point culminant : UNKNOWN MORTAL ORCHESTRA
Satisfactions : GAZ COOMBES / VAUDOO GAME /FOXYGEN
Nadir (namouk) : ALLAH-LAS
Beaucoup de satisfactions lors de cette 3ème édition, probablement l'une des meilleures. En premier lieu desquelles la pop insaisissable aux merveilleux changements harmoniques de UNKNOWN MORTAL ORCHESTRA. Un set d'une rare intelligence. A part ça, les fous furieux de FOXYGEN font le buzz dans un show aussi bordélique qu'excitant. Il en va de même pour l'afro-funk togolais de VAUDOO GAME, et le show impeccable de GAZ COOMBES. On peut également citer le jazz frénétique de BADBADNOTGOOD. En revanche, c'est un naufrage pour ALLAH-LAS qui impavides, concluent de manière désagréable ce cru 2015.
2014 - Point culminant : MIDLAKE
Satisfactions : THE BRIAN JONESTOWN MASSACRE / LEE RANALDO
Nadir (namouk) : THE FALL
Pour la première fois de sa jeune histoire, TINALS se décline en extérieur, avec une grande scène la Flamingo qui deviendra au fil du temps, incontournable. S'y produit notamment un Lee Ranaldo en grande forme et son groupe composé entre autres de l'acolyte Steve Shelley. THE BRIAN JONESTOWN MASSACRE, fort d'un dernier album très réussi ("Revelation") ne rate pas non plus son intronisation au festival. MIDLAKE très tôt met la claque, alors qu'on ne les attendait pas à pareille fête. Un crescendo mémorable qui les gratifie de la meilleure prestation de cette deuxième édition. A contrario, seuls les snobs se satisferont de la désastreuse et pathétique performance de THE FALL.
2013 - Point culminant : ANIMAL COLLECTIVE
Satisfactions : DANIEL JOHNSTON / HANNI EL KHATIB
Nadir (namouk) : nada
Pour sa toute première édition, le désormais incontournable festival nîmois se repose déjà sur un line-up fort. Moins de groupes peut-être - il n'y a que deux salles et pas encore de scènes extérieures - mais une plus grande concentration de talents, parmi lesquels l'inadapté magnifique DANIEL JOHNSTON, HANNI EL KHATIB, et à un degré moindre CONNAN MOCKASIN. Pas vraiment de déceptions donc. La première grande sensation de l'histoire du TINALS viendra bien évidemment des formidables new yorkais d'ANIMAL COLLECTIVE, sans aucun doute l'un des grands groupes des années 00's, appelés à passer à la postérité.
Nadir (namouk) : THEE OH SEES
Pas de réelles déceptions lors de cette édition ; même si le jeu survolté et bourrin de John "THEE OH SEES" Dwyer commence vraiment à fatiguer. Beaucoup de revenants et de vieilles gloires tels PRIMAL SCREAM ou ECHO AND THE BUNNYMEN assureront des sets dignes, quoiqu'un peu convenus.
Mais c'est les perdreaux de SHAME qui mettront tout le monde d'accord. Ces jeunes lads ainsi que les aussies de KING GIZZARD AND THE LIZZARD WIZARD qui impeccables, clôtureront le festival. Que leurs compatriotes de POND auront inondé de leur talent. Pour ces derniers, pas de captation live hélas ; même si la setlist peut être visionnée sur le Web lors de la Primavera de Porto.
2016 - Point culminant : ALGIERS
Satisfactions : CAVERN OF ANTI-MATTER / KAMASI WASHINGTON
Nadir (namouk) : BEACH HOUSE à égalité avec AIR
Déjà bien installé, le TINALS 4ème édition, offre moult découvertes et / ou révélations / confirmations. Dans le genre, le rock cosmique de l'ex Stereolab Tim Gane, CAVERN OF ANTI-MATTER impressionne. Ainsi que le jazz très Miles Davis de KAMSI WASHINGTON. Tournant pour des raisons contractuelles, AIR sera un gros four, ainsi que BEACH HOUSE, dont le light show et le son s'avèreront très problématiques. ALGIERS quant à eux, opportunément programmés en décalé du binôme versaillais, auront eu l'occasion devant un public nombreux de faire montre de tout leur talent.
2015 - Point culminant : UNKNOWN MORTAL ORCHESTRA
Satisfactions : GAZ COOMBES / VAUDOO GAME /FOXYGEN
Nadir (namouk) : ALLAH-LAS
Beaucoup de satisfactions lors de cette 3ème édition, probablement l'une des meilleures. En premier lieu desquelles la pop insaisissable aux merveilleux changements harmoniques de UNKNOWN MORTAL ORCHESTRA. Un set d'une rare intelligence. A part ça, les fous furieux de FOXYGEN font le buzz dans un show aussi bordélique qu'excitant. Il en va de même pour l'afro-funk togolais de VAUDOO GAME, et le show impeccable de GAZ COOMBES. On peut également citer le jazz frénétique de BADBADNOTGOOD. En revanche, c'est un naufrage pour ALLAH-LAS qui impavides, concluent de manière désagréable ce cru 2015.
2014 - Point culminant : MIDLAKE
Satisfactions : THE BRIAN JONESTOWN MASSACRE / LEE RANALDO
Nadir (namouk) : THE FALL
Pour la première fois de sa jeune histoire, TINALS se décline en extérieur, avec une grande scène la Flamingo qui deviendra au fil du temps, incontournable. S'y produit notamment un Lee Ranaldo en grande forme et son groupe composé entre autres de l'acolyte Steve Shelley. THE BRIAN JONESTOWN MASSACRE, fort d'un dernier album très réussi ("Revelation") ne rate pas non plus son intronisation au festival. MIDLAKE très tôt met la claque, alors qu'on ne les attendait pas à pareille fête. Un crescendo mémorable qui les gratifie de la meilleure prestation de cette deuxième édition. A contrario, seuls les snobs se satisferont de la désastreuse et pathétique performance de THE FALL.
2013 - Point culminant : ANIMAL COLLECTIVE
Satisfactions : DANIEL JOHNSTON / HANNI EL KHATIB
Nadir (namouk) : nada
Pour sa toute première édition, le désormais incontournable festival nîmois se repose déjà sur un line-up fort. Moins de groupes peut-être - il n'y a que deux salles et pas encore de scènes extérieures - mais une plus grande concentration de talents, parmi lesquels l'inadapté magnifique DANIEL JOHNSTON, HANNI EL KHATIB, et à un degré moindre CONNAN MOCKASIN. Pas vraiment de déceptions donc. La première grande sensation de l'histoire du TINALS viendra bien évidemment des formidables new yorkais d'ANIMAL COLLECTIVE, sans aucun doute l'un des grands groupes des années 00's, appelés à passer à la postérité.
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