En 1968, les Pretty Things ne sont déjà plus des perdreaux même s'ils n'ont que 24 ans de moyenne d'âge. Déjà quelques albums au compteur comme tous leurs congénères. Adoubés et établis pour leur savoir-faire en rythm and blues rauque et puissant dans la lignée des Stones, ils débarquent en 1964 avec des hits furieux ("Rosalyn", "Midnight to six man") et de l'avis général, surpassent tout le monde en sauvagerie mal peignée, brutalité lad sur scène : plus bruyants que les Who, plus chaotiques que les Kinks, on ne voit guère que les Move pour leur disputer plus tard le titre de titre de groupe le plus dangereux du British Beat. Et à la rigueur, leurs indomptables et magnifiques cousins des Pays-Bas, les Outsiders.
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