L'histoire ne retient souvent des Fleshtones que leur grandeur live - quiconque ayant déjà assisté à une grand messe survoltée des New Yorkais n'objectera pas. Leur son estampillé garage n'est véritablement le fait si l'on y prête l'oreille que de Hexbreaker! (1983), leur sophomore et l'un de leur plus impérieux classiques. Tout le monde les aime et les respecte ; à la fois excepté leur légion de fans qui en Europe notamment leur voue un culte tenace, tout le monde s'en fout.
On lit même parfois de ces âneries ; les Fleshtones ne sauraient pas composer de chansons etc... ce qui accolé à l'étiquette "garage" un peu top étriquée qui leur colle à la peau aurait vite fait de faire du groupe dépositaire du "Super Rock" un avatar des Standells ou du Chocolate Watchband des années 80.
Avec tout le respect que l'on a pour cette clique de groupes qui dans les 60's et en dehors d'un ou deux hymnes accrocheurs parus sur Nuggets ne savaient pas écrire l'ombre d'une chanson, trop adorateurs du British Beat pour oser autre chose qu'une excitante copie de celui-ci.
Les Fleshtones, c'est autre chose ; et ceux qui savent, certainement pas leurs compatriotes du Queens et de Manhattan ; car nul n'est prophète en son pays (encore que des gens comme Michael Stipe, Steve Wynn, Debbie Harry et on en passe les adulent), leur accorderont leurs lettres de noblesses pop.
On parle d'un groupe qui a publié plus d'une vingtaine d'albums composés à 98% d'originaux (et quels originaux) n'étaient deux exercices de style très réussis de tribute LP's dans leur discographie.
On lit même parfois de ces âneries ; les Fleshtones ne sauraient pas composer de chansons etc... ce qui accolé à l'étiquette "garage" un peu top étriquée qui leur colle à la peau aurait vite fait de faire du groupe dépositaire du "Super Rock" un avatar des Standells ou du Chocolate Watchband des années 80.
Avec tout le respect que l'on a pour cette clique de groupes qui dans les 60's et en dehors d'un ou deux hymnes accrocheurs parus sur Nuggets ne savaient pas écrire l'ombre d'une chanson, trop adorateurs du British Beat pour oser autre chose qu'une excitante copie de celui-ci.
Les Fleshtones, c'est autre chose ; et ceux qui savent, certainement pas leurs compatriotes du Queens et de Manhattan ; car nul n'est prophète en son pays (encore que des gens comme Michael Stipe, Steve Wynn, Debbie Harry et on en passe les adulent), leur accorderont leurs lettres de noblesses pop.
On parle d'un groupe qui a publié plus d'une vingtaine d'albums composés à 98% d'originaux (et quels originaux) n'étaient deux exercices de style très réussis de tribute LP's dans leur discographie.
Menés par le même noyau dur depuis le début des années 80 et notamment la paire infernale Peter Zaremba (chants/claviers/harmonica) et Keith Streng (chant/guitare), l'irrésistible quatuor ou quintette jusqu'à ce troisième album, était issu d'une diaspora germano-polonaise qui écuma les soirées folles du Queens des seventies.
Pour la première fois avec "..Vs. Reality", les Fleshtones suivent le précepte d'Aimé Jacquet en musclant leur jeu. Non que leurs oeuvres précédentes toutes excellentes aient eu besoin d'un quelconque artifice, mais enfin ici le groupe et pour quelques albums encore, donne à sa pop des atours plus flamboyants.
En une trente-cinquaine de minutes chrono, les Fleshtones comme à l'époque rêvée de Rubber Soul envoient le meilleur de ce qu'ils savent produire : du super rock vitaminé de "Way down south" (chanté par Keith) à ce "The end of the track" dont les cuivres soul et groovy renvoient aux pépites "Roman gods" ou" Legend of a wheelman" d'antan. Sans oublier le formidable hymne hédoniste et endiablé qu'est "Whatever makes you happy" où l'on peut entendre les choeurs de la regrettée égérie Wendy Wild ; c'est un déferlement.
Horn section, rythmique tuante (c'est le dernier disque sur lequel figure Jan Marek Pakulski), marimba en final de "Mirror mirror", les Fleshtones ont aussi la bonne idée de ralentir le tempo ; et pour la première fois ne font pas d'un de leurs disques une ode exclusive à la danse, ce qui était déjà en soi très apprécié : "Way up here", "Mirror mirror", "Too late to run" et "Nothing's gonna bring me down" notamment sont autant de mid tempos sur lesquels le toujours survolté Zaremba montre aussi le chanteur nuancé qu'il peut être.
Fleshtones Vs. Reality voit aussi le testament discographique du saxophoniste frappadingue et essentiel Gordon Spaeth que l'on reverra faire une pige sur un disque du groupe, le très bon More Than Skin Deep (1997) mais qui apparaît ici pour la dernière fois sur une pochette.
Les Fleshtones, groupe cité et respecté n'ont jamais obtenu l'ombre d'un hit et s'en fichent comme de leur premier 4 pistes. Néanmoins, dans un monde qui ne serait pas dystopique, l'on pourrait facilement imaginer que toutes leurs chansons, tous leurs refrains si savoureux figurent dans l'inconscient culturel.
Qu'importe le monde finalement ; pourvu qu'on ait les Fleshtones !
En une trente-cinquaine de minutes chrono, les Fleshtones comme à l'époque rêvée de Rubber Soul envoient le meilleur de ce qu'ils savent produire : du super rock vitaminé de "Way down south" (chanté par Keith) à ce "The end of the track" dont les cuivres soul et groovy renvoient aux pépites "Roman gods" ou" Legend of a wheelman" d'antan. Sans oublier le formidable hymne hédoniste et endiablé qu'est "Whatever makes you happy" où l'on peut entendre les choeurs de la regrettée égérie Wendy Wild ; c'est un déferlement.
Horn section, rythmique tuante (c'est le dernier disque sur lequel figure Jan Marek Pakulski), marimba en final de "Mirror mirror", les Fleshtones ont aussi la bonne idée de ralentir le tempo ; et pour la première fois ne font pas d'un de leurs disques une ode exclusive à la danse, ce qui était déjà en soi très apprécié : "Way up here", "Mirror mirror", "Too late to run" et "Nothing's gonna bring me down" notamment sont autant de mid tempos sur lesquels le toujours survolté Zaremba montre aussi le chanteur nuancé qu'il peut être.
Fleshtones Vs. Reality voit aussi le testament discographique du saxophoniste frappadingue et essentiel Gordon Spaeth que l'on reverra faire une pige sur un disque du groupe, le très bon More Than Skin Deep (1997) mais qui apparaît ici pour la dernière fois sur une pochette.
Les Fleshtones, groupe cité et respecté n'ont jamais obtenu l'ombre d'un hit et s'en fichent comme de leur premier 4 pistes. Néanmoins, dans un monde qui ne serait pas dystopique, l'on pourrait facilement imaginer que toutes leurs chansons, tous leurs refrains si savoureux figurent dans l'inconscient culturel.
Qu'importe le monde finalement ; pourvu qu'on ait les Fleshtones !
En bref : pour qui aime la pop, l'un des fleurons de la discographie du plus vrai faux-garage band de la terre. Les Fleshtones sont l'émanation même du bon goût et de la classe mélodique ; et c'est déjà primordial.
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