Anthony Ternant est l'un des secrets les mieux gardés de la pop hexagonale. Fondateur des mythiques The Bewitched Hands, le groupe se sépare malheureusement au bout de deux albums, alors que sa pop chorale empruntait au meilleur de la scène nord-américaine d'alors (Arcade Fire / Bodies Of Water / Family Of The Year).
Réincarné aujourd'hui dans une entité chicano mexicaine peinturlurée, les shows du groupe créent l'événement, des concerts conçus autant comme des performances musicales que visuelles et prétextes à une déconnade bienvenue.
Après un premier album dansant et revigorant, Kili Kili paru en 2017, Black Bones remet le couvert avec le prétendu toujours difficile second album et s'en sort à nouveau haut la main.
Avec The Wolf Under The Moon, fini les délires mexicains et les influences caribéennes, les steel drums du flamboyant debut. Place à une new-wave, en tout cas à une pop sous influence avérée des synthés 80's, légèrement dark dans ses thèmes, puisqu'il y est question de fantômes, de roi esseulé etc...
Ce sophomore s'inspire d'un spectacle théâtral parallèle et déjà ancien monté par Anthonin Ternant, destiné initialement aux enfants. Ce qui n'était au départ qu'un projet annexe devient alors la trame d'un album mi gothique, mi farfelu dans lequel tout un aréopage de personnages (roi, squelettes, fantômes, momies...) tient la représentation dans un décor de carton-pâte.
Et c'est là que l'affaire se corse : pour restituer le visuel iconoclaste de sa deuxième parution, Black Bones met les petits plats dans les grands, en proposant dans la version deluxe du format vinyle le pop up le plus invraisemblable qu'on puisse imaginer : décors 3D en fold, avec comme dans nos livres de jeunesse des tirettes pour faire apparaître lesdits personnages du conte musical.
Une nouvelle page à écrire dans la carrière sans faute du musicien rémois... et accessoirement un pop up qui risque fort de détrôner celui mythique du 2.000.000 Disque des Chaussettes Noires.
Le 3ème Lp est déjà annoncé pour 2019.
Réincarné aujourd'hui dans une entité chicano mexicaine peinturlurée, les shows du groupe créent l'événement, des concerts conçus autant comme des performances musicales que visuelles et prétextes à une déconnade bienvenue.
Après un premier album dansant et revigorant, Kili Kili paru en 2017, Black Bones remet le couvert avec le prétendu toujours difficile second album et s'en sort à nouveau haut la main.
Avec The Wolf Under The Moon, fini les délires mexicains et les influences caribéennes, les steel drums du flamboyant debut. Place à une new-wave, en tout cas à une pop sous influence avérée des synthés 80's, légèrement dark dans ses thèmes, puisqu'il y est question de fantômes, de roi esseulé etc...
Ce sophomore s'inspire d'un spectacle théâtral parallèle et déjà ancien monté par Anthonin Ternant, destiné initialement aux enfants. Ce qui n'était au départ qu'un projet annexe devient alors la trame d'un album mi gothique, mi farfelu dans lequel tout un aréopage de personnages (roi, squelettes, fantômes, momies...) tient la représentation dans un décor de carton-pâte.
Et c'est là que l'affaire se corse : pour restituer le visuel iconoclaste de sa deuxième parution, Black Bones met les petits plats dans les grands, en proposant dans la version deluxe du format vinyle le pop up le plus invraisemblable qu'on puisse imaginer : décors 3D en fold, avec comme dans nos livres de jeunesse des tirettes pour faire apparaître lesdits personnages du conte musical.
Une nouvelle page à écrire dans la carrière sans faute du musicien rémois... et accessoirement un pop up qui risque fort de détrôner celui mythique du 2.000.000 Disque des Chaussettes Noires.
Le 3ème Lp est déjà annoncé pour 2019.
En bref : le nouveau projet visuel et musical de l'ex mentor des Bewitched Hands mérite qu'on s'y attarde. Sous des dehors gothiques, il nous propose une pop réjouissante toujours empreinte de l'esprit new-wave des 80's. On attend déjà la suite.
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