courtesy of Sami Mehaddi
Le Love Letters Festival deuxième du nom s'est achevé ce week-end dans l'écrin de la Collection Lambert à Avignon. Au menu 9 groupes et artistes répartis sur 3 soirées - c'était la nouveauté de cette année que l'ajout d'une journée de festivités.
Le festivalier avignonnais et ou marseillais en villégiature y aura trouvé son compte. Dans une ambiance détendue et festive se succèdent le premier soir la pop élégante et lounge de Le SuperHomard, les régionaux de l'étape qui ont la lourde charge d'ouvrir les hostilités en dispensant d'agréables fragrances pop synthétiques. Leur succède Brace ! Brace ! et ses pop songs soignées avant qu'un barouf sonore de tous les diables, celui de Rendez Vous, bien plus énervé sur scène que sur disque ne vienne porter l'estocade à un public chancelant.
Le deuxième jour, les anglais de The Proper Ornaments (notre photo) viennent présenter leur pop délicatement velvetienne (celle des deux derniers albums) en présentant leur dernier-né Six Lenins. Et alors que le jour pointe encore, ils mettent tout le monde K.O. Puis Halo Maud, formation d'une jeune frontwoman française remarquée auprès de Melody's Echo Chamber vient avec charme illuminer le crépuscule naissant. LOVENI, rappeur remplaçant au pied levé son ami Prince Waly souffrant donne les derniers coups de boutoir.
La troisième et dernière soirée voit le jeune groupe de Constantine Mauvais Oeil charmer l'auditoire de ses mélopées orientales enluminées par un joueur de saz enchanteur. La chanteuse fait plus qu'évoquer la grande Natacha Atlas. Changement de tempo avec le rock high energy des très énervées ricaines de Cherry Glazer qui par leur accoutrement réconcilient Suzy Quatro et les éleveuses de dragons de Game Of Thrones. Enfin le nouveau projet du très facétieux Vincent Taeger (Pony Hoax) Tiger Tigre clôture le festival par des déflagrations électroniques rafraîchissantes et fait danser le dancefloor.
Organisation sans faille et très pro, prestations remarquées, groupes ravis de cocher la Cité des Papes dans leur tour et retours très enthousiastes des festivaliers présents, il va sans dire que cette deuxième édition du Love Letters Festival a réussi son pari : fidéliser un public et montrer qu'Avignon peut exister artistiquement et culturellement dans l'ombre de son grand frère du mois de juillet.
On remet ça l'an prochain ?
On remet ça l'an prochain ?
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